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Textes publiés dans le feu de l’action.

Quand faut y aller.

Depuis quelque temps, j’ingère, je gère, je digère, je cogite et je régurgite l’information à un tel débit que je ne trouve pas le temps d’en publier. Les choses bougent vite en ce moment. Très vite. Pour bien faire les choses, faut pas se presser, c’est vrai, mais faut quand même y aller. Alors allons-y quand même.

Textes relativement récents :

Quelques vieilles réflexions…

Phases-clés

La clef de l’économie moderne, c’est la dette.
La clef de l’asservissement, c’est son remboursement.
La clef de la libération, c’est d’y renoncer.
La clef de l’émancipation, c’est de s’en passer.

Conscience universelle

Tout le monde ne se vaut pas. J’ai mis plusieurs années pour m’enlever ces inepties démocratiques de la tête. Et ça a peu de choses à voir avec la race, l’ethnie, la couleur de la peau, l’orientation ou l’identité sexuelle. La véritable explication est ailleurs.

Il y a des gens qui sont bons. Il y a des gens qui sont mauvais. Ça, c’est indéniable. La plupart d’entre nous oscillons entre les deux, pris dans une grande confusion.

Ça a à voir avec la culture, au sens de doctrine sociale. Ça a donc bien sûr à voir avec la religion, et la philosophie, puisque ça a beaucoup à voir avec la spiritualité.

Ça a tout à voir avec le rapport de l’homme, comme être générique, avec le cosmos, le monde qui l’entoure. Ce qui se traduit en une certaine attitude chez l’individu particulier envers ceux qu’il considérera être (ou ne pas être) ses semblables, envers les territoires qu’il considérera être (ou ne pas être) son habitat.

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Étalon de valeur et moyen d’échange non thésaurisable : le kilowattheure

C’est une idée qui m’avait « illuminé » autour de 2010 ! Je réfléchissais déjà depuis longtemps aux possibilités d’une monnaie alternative (pour faire court, disons seulement que le problème de la monnaie est plutôt central pour notre monde contemporain). À cette époque je planchais sur un système particulier d’optimisation de ressources informatiques en réseau qui prendrait en compte le coût des ressources pour les assigner de façon optimale. Comment quantifier les coûts de façon universelle sans baser tout le système sur une devise fiat en particulier ? Pour ça, ça nous prend une unité de mesure universelle dont la grandeur numéraire peut facilement être déduite de sa valeur en monnaie locale, peu importe la devise utilisée localement. Ainsi, on pourrait assigner les coûts de chaque ressource (coût du matériel amorti par unité de temps, coûts de stockage, temps CPU, utilisation de la mémoire, bande passante réseau, coûts en électricité, etc.) en utilisant un étalon de valeur universel.

Ressource économique quantifiable universelle ultime, l’énergie correspond parfaitement à une telle définition. Sa quantification en unités SI est commune et sa valeur sur le marché étant facilement vérifiable, la conversion des grandeurs de valeur est relativement simple. Se transigeant actuellement dans la magnitude des 10 cents, le kilowattheure (kWh) offre une unité de valeur qui est également proche des monnaies fiat conventionnelles.

  • Unité du système international, déjà connue et utilisée universellement
  • Valeur facilement comparable et convertible avec les monnaies fiat conventionnelles
  • Notation normalisée (kWh), courte et déclinable à l’envi (mWh, Wh, kWh, MWh, etc.)
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Le problème de la valeur : la société, l’argent, le travail

1. Valeur et rapport social

Il faudra toujours produire.
C’est la définition même de la vie.

Donc, le problème n’est pas la production en tant que telle.

Le problème n’est pas l’échange.
Il est naturel de donner, de partager.
Il est naturel de donner en retour.
Là-dessus, le capitalisme n’a rien inventé.

Le problème, c’est que le rapport social s’efface dans le moyen d’échange. C’est qu’on en soit venus à trouver normal de prendre sans remercier quand on a l’argent pour se le payer. C’est qu’il soit devenu normal de se faire prendre ce qu’on a sans la moindre reconnaissance pour l’effort qu’on y a mis, parce qu’on a besoin de cet argent avec lequel on est dédaigneusement payé pour aller prendre comme son dû à un autre ce dont on a besoin pour vivre.

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Elles étaient consentantes

En réponse à deux commentaires sur Un scientifique canadien brise le silence sur l’esbroufe du covid-19

allez vous promener dans un hopital dans la section des personnes qui ont la covid 19, ça se pourrait qu’en sortant vous alliez vous acheter un masque. Vos propos sont d’une inconscience qui me rend malade….

Judith Duguay-Tessier, 13 juillet 2020 à 19 h 07 min

Tout à fait d’accord avec Judith. Aucun virus hivernal n’a rempli les hôpitaux de cette façon ces dix dernières années.

Gisele Médaillon, 14 juillet 2020 à 3 h 16 min

Judith Duguay-Tessier : Je serais bien curieux de savoir dans quel hôpital en particulier vous avez observé une telle section bondée de patients Covid-19, parce que l’Institut national de santé publique ne rapporte que 306 personnes hospitalisées Covid pour l’ENSEMBLE du Québec au 12 juillet 2020.

Gisele Médaillon : J’ai deux amis qui travaillent en milieu hospitalier, laissez-moi corriger votre assertion : Aucune POLITIQUE de santé publique n’aura jamais VIDÉ les hôpitaux de cette façon dans TOUTE L’HISTOIRE. Au plus fort de l’épidémie, l’INSPQ enregistrait un pic d’hospitalisations Covid de 1866 personnes le 12 mai… c’est le maximum qu’on a eu pour TOUT le Québec ! Et pendant ce temps on continuait de reporter tous les autres rendez-vous…

On dirait bien que vous commentez sans même avoir pris la peine d’écouter la vidéo…. Avez-vous entendu ce que dit M. Rancourt ? La surmortalité de l’hiver 2019-2020 n’est PAS SIGNIFICATIVE statistiquement comparativement aux années précédentes (les 30 dernières !). Ce n’est pas anodin. Je vous rappelle qu’on a sacré des pans entiers de l’économie par terre, qu’on a perdu nos jobs et de nombreuses PME, que nos États se sont (nous ont) endettés au-delà des oreilles, qu’on nous impose des restrictions jamais vues à la liberté individuelle… Tout ça pour une vilaine grippe ?

Qu’est-ce que ça vous prendrait de plus pour allumer qu’il y a quelque chose qui cloche ?

Vous pensez que l’épidémie n’est pas terminée ? On teste de plus en plus et malgré ça on peine à enregistrer des nouveaux cas. Le nombre d’hospitalisations est en baisse constante, le nombre de morts Covid par jour tend tranquillement vers zéro. Quelle pandémie ? Le pic de décès Covid n’était que de 150 personnes le 29 avril (en incluant 97 décès en CHSLD). Ce sont des chiffres normaux, rien d’alarmant. Saviez-vous qu’il meurt NORMALEMENT un peu plus de 66 000 Québécois par année, soit 180 par jour en moyenne ? En quoi cette « pandémie » a-t-elle été tellement significative ?

Que vous faut-il de plus pour que vous arrêtiez de vous fier à la propagande des médias de la peur ? Constatez la réalité par vous-même, ce sont les données du gouvernement : https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees

Démographie du Québec sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_du_Québec#Évolution_récente

https://www.youtube.com/watch?v=SyQLVhtBCz4

On vous demandera bientôt de choisir

On vous demandera bientôt de choisir entre mourir ou faire périr. Mais ceux et celles qui, pétrifiés à l’idée de la mort, choisiront demain de nous condamner le feront pourtant parce qu’ils ignorent aujourd’hui qu’ils sont déjà morts.

Ceux et celles qui croient posséder leur vie n’ont rien compris. Mais ils seront « balayés par l’Histoire ». Les grands hommes et les grandes femmes n’ont pas fui la mort. Et c’est d’eux dont la vie se souviendra.

Au-delà du vrai et du faux : sur la vérité du mensonge

Le faux a ses raisons, ses origines, ses déterminations. Il n’est jamais posé par erreur. Par définition, le faux s’oppose au vrai, et il ne peut le tolérer, parce que le vrai rend apparent la réalité du faux, révèle la vérité du mensonge que celui-ci cherche à dissimuler.

Ainsi l’agent, quel qu’il soit, qui produit, diffuse et transmet de fausses informations – tout comme d’ailleurs celui qui s’en accommode – participe essentiellement du mensonge qu’il contribue à dissimuler. Et il s’opposera d’autant plus vertement à toute contradiction, à tout débat, qu’il sera conscient des conséquences qu’implique la vérité – même s’il ignore encore, à ce point, la vérité du mensonge qui le détermine.

C’est ainsi qu’on explique qu’autant de personnes a priori sincères et bien intentionnées puissent y prendre activement part : elles ne peuvent tout simplement pas envisager la fausseté de leurs croyances (car il s’agit bien ici de croyances) sans remettre radicalement en question leurs propres déterminations essentielles.

PC et projet communiste

En réponse à Aux yeux de la philosophie dialectique, rien n’est établi pour toujours, rien n’est sacré d’Antoine Manessis.

Je ne suis ni un exégète de Marx, ni particulièrement informé sur le destin du PC de France, n’étant pas Français. Mais il me semble reconnaître dans cet état des faits une rengaine qui ne date pas d’hier.

Jamais la classe ouvrière ne se ralliera autour d’un projet communiste en prenant pour direction un parti lui-même intérieurement divisé. Comment la division intérieure pourrait ne pas résulter en divisions extérieures ? Il m’apparaît que le problème du PC tient à ce qu’il s’attache à une structure de parti d’une époque désormais révolue. Pour employer une formule hégélienne, le temps est peut-être venu pour le PC de « sortir de lui-même » pour enfin « revenir à lui-même », sur un niveau supérieur. Autrement dit, le parti « en soi », s’il demeure à ce niveau, est condamné à errer.

S’il faut rallier, alors il faut rallier autour d’une base théorique commune et solide, et mettre de côté un instant les querelles de chapelles stériles. Or cette base essentielle existe, de toute évidence, et s’avère d’une solidité implacable : l’analyse économique de Marx, des contradictions du capital et de son éventuelle auto-invalidation, se réalise pleinement sous nos yeux en ce moment même. Plus que souhaitable, la large diffusion de la compréhension marxiste redevient aujourd’hui nécessaire pour atteindre à la conscience de classe et espérer sortir de cette crise. La résolution de cette crise totale ne viendra pas de la classe capitaliste, mais de la classe exploitée elle-même. Voilà, il me semble, la clé de voûte de la doctrine marxiste : « l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes. »

Le projet communiste concerne ultimement l’ensemble des humains : il dépasse largement le champ d’action d’un seul parti politique. Or voilà ce que les communistes — peu importe le parti — doivent chercher à faire : rallier la totalité des humains. Et si cela ne peut se faire en faisant entrer tous les humains dans un parti, c’est au parti qu’il appartient de sortir de lui-même et d’aller vers l’ensemble des humains.

Le regretté Lucien Sève, dans ses dernières années, indiquait une voie à suivre qui est pleine de bon sens : répertorier minutieusement chacune des initiatives, à tous les niveaux envisageables, qui vont déjà dans le sens du communisme, pour y prêter éventuellement main forte et en faire au passage une critique constructive sur la base de la connaissance critique marxiste. Si le parti s’attelait à cette vaste tâche — de façon non-exclusive et sans chantage politique : en acceptant de collaborer ouvertement avec tous ceux qui y travaillent déjà, qu’ils se considèrent ou non communistes –, non seulement cela lui permettrait de sortir de lui-même et de ses querelles théoriques insolubles, mais il trouverait nécessairement une foule d’opportunités de mobiliser ses ressources pour contribuer concrètement au développement effectif d’une force communiste beaucoup plus large et populaire. En toute logique, les nécessités réelles rencontrées sur le terrain prendront le pas sur tous les présupposés théoriques, et c’est à ce moment que la théorie pourra révéler pleinement toute sa richesse pratique.

Les contradictions du capitalisme ne peuvent que devenir de plus en plus sensibles dans les années qui viennent. Or seule la critique marxiste fournit les outils théoriques nécessaires pour les comprendre. Voilà ce qui importe.

Distinction et indistinction

La réflexion riche-en-esprit consiste en l’acte de distinction, de saisie et d’énonciation de la contradiction.

HEGEL, Science de la logique.

L’argent apparaît comme la puissance de perversion de l’individu et des liens sociaux… Il transforme la fidélité en infidélité, l’amour en haine, la haine en amour, la vertu en vice, le vice en vertu, le valet en maître, le maître en valet, le crétinisme en intelligence, l’intelligence en crétinisme.

Comme l’argent, qui est le concept existant et agissant de la valeur, confond et échange toute chose, il en est l’indifférenciation et la permutation universelles. Il est le monde à l’envers, l’indistinction et l’inversion de toutes les qualités naturelles et humaines.

MARX, Manuscrits de 1844.