Auteur : Nicolas (page 2 of 7)

Nous proclamons l'immédiateté de l'avenir™.

Apprendre à marcher dans le réel

Et si j’essayais de résumer ma perception de mon propre découragement ? Je crois, quand on regarde l’état du monde, que le découragement est inévitable ; manifestement, il se terre à chaque recoin de réalité qui accède à ta conscience ; en fait, la somme de détresse du monde ne pourrait être supportable à nul mortel — du moins, pas tout d’un coup. Or, nous ne sommes pas seuls, heureusement, et probablement que s’il était partagé en parts égales, le désespoir mondial serait quotidiennement tolérable, étant donné justement la perspective d’un tel partage, ie. de l’empathie envers son prochain que ce partage impliquerait. Ce n’est donc pas la haine (manifestation ultime, en dernière instance, de tout parti-pris idéologique), mais l’amour qui peut transformer le monde de sorte à rendre celui-ci habitable, de sorte à transformer définitivement le désespoir en espoir.

Je poursuis ma litanie sur le désespoir : tu te sens parfois « à terre », tu « touches le fond », tu sens « tout le poids de ton existence » ? Bravo, tu apprends à marcher dans le réel. Continue d’avancer, raffermis ta marche, et ça deviendra comme une seconde nature. Les psychanalystes du système voudraient que tu continues de « flotter », sans jamais poser un pied devant l’autre, et t’affublent d’épithètes tels que « dépressif », « bipolaire ». Mais en fait t’es juste un pauvre bougre qui prend conscience de la détresse du monde, mais si tu t’acharnes à continuer, tu ne peux pas imaginer jusqu’où tu peux aller. Alors continue, encaisse et avance sans broncher.

Y’a beaucoup de trucs qui vont être révélés progressivement ; ceux qui s’obstinent à croire que tout le monde il est gentil risquent de pogner un sacrée débarque. En ce sens, je considère que la somme cumulée de mes désespoirs constitue ma longueur d’avance sur ce qu’ils s’apprêtent à recevoir d’un coup dans la pêche. Pas sûr que moi-même j’y survivrais.

Extrait d’un clavardage avec un bon ami.

Il est temps de sortir.

I’m out. Mais tout seul, je ne suis qu’un maverick errant.

Il faut donc non seulement sortir de cette prison mentale des événements médiatiques de l’actualité fictive, mais sortir dehors pour rallier le peuple à une échappée politique et économique, à une sortie consentie et acharnée de ce nouvel ordre totalitaire imposé du sommet de la hiérarchie pyramidale de la corruption humaine.

Lançons le Québexit, et galvanisons ses adhérents en les fédérant à toutes les initiatives de la sorte qui visent à libérer les humains de l’emprise du diktat mondialiste.

Une simple question

Personnellement, crois-tu (ou as-tu l’impression) que de continuer à vivre nos vies individuellement suffira à ce que les choses entrent éventuellement plus ou moins dans l’ordre, ou as-tu tendance à penser qu’un dépassement collectif, qu’un effort concerté sera nécessaire pour éviter le pire ?

Le piège du numérique : réponse à M. Mallette

Voici ma réponse, rédigée spontanément le 6 février 2020 aux petites heures du matin à un billet de John Mallette (Le Poète Prolétaire) qui m’avait interpelé sur le site des 7 du Québec. Je réalise, une pandémie plus tard, alors que nous sommes en plein cœur de la crise sociale, toute la profondeur et la pertinence de ce bref échange.


Je vous entend !

J’ai étudié en informatique, très convaincu dans ma jeunesse que la technologie allait améliorer nos vies, multiplierait le potentiel humain et ouvrirait des possibilités pour l’auto-détermination des hommes. Ma déception fut terrible. J’ai longtemps blâmé l’inconscience, la passivité endémique de mes semblables. J’ai longtemps cherché (pendant vingt ans) ce qui ne fonctionnait pas.

Le phénomène que vous décrivez est absolument intelligible. Je ne suis pas « marxiste », au sens de la doctrine du marxisme culturel « militant » (toute doctrine est de toute façon déjà un égarement), mais je peux vous assurer — après deux décennies à me questionner, à errer et à fouiller — qu’il faut impérativement retourner au texte de Marx pour saisir à la racine ce qui se produit en ce moment sur ce globe. La dégradation du rapport social, du rapport à la nature, le remplacement progressif des humains par les machines, la corrosion de toute humanité dans l’homme, tout cela a été explicité en profondeur, dans les déterminations matérielles très concrètes, dans les travaux de Marx et d’Engels. Pas étonnant que l’histoire du 20e siècle se soit caractérisée par un effort inouï des classes capitalistes pour enterrer la théorie marxiste sous les kilo-tonnes de cadavres de l’imposture bolchévique et le militantisme « marxiste » écervelé qui lui succédèrent.

Marx distingue le travail mort (gain de productivité obtenu par l’emploi des machines) du travail vivant (travail humain). La contradiction essentielle (et éventuellement fatale) du capitalisme se situe précisément sous ce rapport travail mort/travail vivant : pour rester compétitif sur le marché, le capitaliste doit investir une part de plus en plus importante de son capital dans les machines et réduire les salaires. Les machines augmentent la productivité du travail humain : plus d’unités produites par heure de travail vivant, donc plus d’unités produites à moindre coût. Et c’est là le drame : pour toute production le taux de profit par unité a tendance à baisser. Il faut donc toujours produire plus pour le même profit. Donc plus de machines, moins de salaires. Mais il y a un seuil où cela ne peut simplement plus fonctionner. C’est le drame que nous vivons en ce moment.

Les implications de ce développement sont colossales, mais tout cela est parfaitement intelligible. Et le plus intelligible que j’aie trouvé en la matière, le seul qu’il m’ait été donné de trouver qui ne s’égare pas en tergiversations inutiles, qui va directement à la racine des choses, c’est Karl Marx.

C’est toute la société qui est en décomposition, M. Mallette. Les gens sont tellement préoccupés par l’argent, par le travail, par la valorisation narcissique pour compenser leur vie dégradée et réduite au travail et à la consommation, qu’ils négligent tout ce qui fait d’eux des êtres humains. La façon dont on traite les vieux est littéralement immonde. Les maisons de retraite sont de véritables mouroirs. Nos gouvernements légifèrent pour permettre l’euthanasie (« l’aide médical à mourir »), et en parallèle on réduit le financement pour les soins aux aînés. Résultat presqu’immédiat : la vie devient tellement intolérable pour les vieux qu’ils demandent eux-mêmes à ce qu’on abrège leurs jours. Et on trouve ça normal.

Féminisme, LGBTisme (droits de minorités), contraception, IVG, immigration, géopolitque du chaos, dictature climatique, etc. : tout ça n’est compréhensible qu’à la lumière de la critique radicale de l’économie politique, que du point de vue de la lutte entre la classe exploitante et la classe exploitée, lutte idéologique, économique, politique, policière et militaire impitoyable dont les signes sensibles ne feront que se multiplier dans les années qui viennent.

Le capital est un rapport social, celui de l’exploitation salariée ; le capital a déjà amorçé sa crise terminale : nous, hommes et femmes de chair et de sang, sommes les extrémités organiques de cette crise permanente, c’est dans notre corps et notre âme que nous la ressentons chaque jour. Mais tout n’est pas perdu : les gens se rendent bien compte qu’il y a quelque chose qui ne marche pas.

Je ne pensais pas écrire un aussi long commentaire. Je tenais seulement à répondre à votre question : Oui, je vous entends. Non, vous ne parlez pas dans le vide. Je comprends parfaitement de quoi vous parlez. Tout ça est certes désolant, mais ce n’est pas fortuit. Je voulais seulement ajouter qu’il est possible de comprendre très clairement ce qui se passe. Et comprendre, c’est déjà moins subir. Je sais aussi que Marx a eu son image passablement salopée dans le dernier siècle, et que l’évoquer fait dresser le poil à plusieurs. Il faut le lire pour comprendre pourquoi il en est ainsi.

Un bon départ en la matière est de partir d’où Marx est lui-même parti : la critique de l’économie politique et de la philosophie hégélienne. Lisez les Manuscrits de 1844. La traduction d’Émile Bottigelli de 1972 aux Éditions Sociales est relativement facile à trouver sur Internet. C’est un bon tour d’horizon des théories de l’économie classique, le cœur battant de l’idéologie dominante depuis la révolution industrielle.

Sinon, regarder quelques vidéos de Francis Cousin sur YouTube peut aider à situer la pertinence de l’oeuvre de Marx par rapport à l’actualité. Cousin n’est pas « dangereux » (il ne cherche pas à endoctriner) et il donne beaucoup de références historiques et bibliographiques. C’est une bonne introduction.

Qui sait, peut-être que nous ne sommes pas seuls ?

Ce soir, ça va bien aller 🌈

Сегодня ночью

Сегодня ночью все будет хорошо.
Сегодня ночью все будет хорошо.

Никто не будет петь, никто не будет спать,
Никто не будет любить, никто не будет летать.

Сегодня ночью все будет хорошо.
Сегодня ночью все будет хорошо.

Будет ни лето, ни осень, ни весна и ни зима,
Никто не станет думать, и никто не сойдет с ума.

Сегодня ночью все будет хорошо.
Сегодня ночью все будет хорошо.

Никто не родится и никто не умрет,
И не покончит с собой, и никто никого не убьет.

Сегодня ночью все будет хорошо.
Сегодня ночью все будет хорошо.

Никто не будет уродлив, не будет красив,
Никто не будет мертв, зато никто не будет жив.

Сегодня ночью все будет хорошо.
Сегодня ночью нигде не будет ничего.
Сегодня ночью нигде не будет никого.
Сегодня ночью все будет хорошо.

Зоопарк (СССР, 1982)

Ce soir

Ce soir, c’est le soir où tout va bien se passer.
Ce soir, tout ira bien.

Personne ne chantera, personne ne dormira,
Personne n’aimera, personne ne volera.

Ce soir, tout ira bien.
Ce soir, tout ira bien.

Il n’y aura ni été, ni automne, ni printemps, ni hiver,
Personne ne pensera et personne ne deviendra fou.

Ce soir, tout ira bien.
Ce soir, tout ira bien.

Personne ne naîtra et personne ne mourra
Et personne ne va se suicider, et personne ne va tuer personne.

Ce soir, tout ira bien.
Ce soir, tout ira bien.

Personne ne sera laid, personne ne sera beau,
Personne ne sera mort, mais personne ne sera vivant.

Ce soir, tout ira bien.
Ce soir, il n’y aura rien nulle part.
Ce soir, il n’y aura personne nulle part.
Ce soir, tout ira bien.

Zoopark (URSS, 1982)

L’absurde, le faux et le réel

Texte inachevé.

Voici quelques exemples de non-sens apparents :

  1. Les impôts, ou le suicide de l’État : l’État dépend de ses revenus fiscaux pour fonctionner. C’est la classe moyenne, c’est à dire les employés rémunérés, les travailleurs indépendants et surtout les petites et moyennes entreprises qui fournissent la part du lion des impôts sur lesquels subsiste l’État. Or, les mesures drastiques mises en place avec le théâtre du COVID-19 sapent surtout et précisément dans les capacités économiques de la classe moyenne, la base des revenus de l’État.
  2. La dette : d’un tempérament naturellement grippe-sou quand il est question de programmes sociaux (des années de démarches politiques et de pressions civiques peinent généralement ne serait-ce qu’à maintenir le moindre financement de ces programmes), l’État prend soudainement les devants pour compenser — et pour plusieurs, bien au-delà — la perte de revenus des travailleurs mis au chômage forcé par les mesures de confinement. Tout ça au prix d’un endettement public d’échelle comparable à celui qu’entraînèrent, réparties sur plusieurs années, les mesures de Quantitative Easing qui succédèrent à la crise dite des subprimes de 2008.
  3. Prolongation « absurde » du blocage de l’économie : l’État, docilement défendu par ses chiens de garde que sont visiblement devenus ses nouveaux complices les médias conventionnels, exagère notablement les risques sanitaires — d’une manière frisant le burlesque — pour justifier de faire perdurer le confinement et les mesures de désagrégation des rapports sociaux.
L’absurde : un indicateur de raisons plus profondes

Ce qui nous paraît au premier abord parfaitement absurde est nécessairement le signe de raisons plus profondes qu’on ne perçoit pas encore, mais qui participent en réalité d’un logique implacable. Les causes et leurs conséquences logiques que font apparaître la simple analyse causale sont bien souvent de plus ou moins habiles déguisements d’alibis pour atteindre des objectifs plus profonds. Pour formuler autrement, et par souci de clarté : ce qui nous apparaît comme des causes accidentelles ne sont en fait que des alibis mis en scène pour atteindre des objectifs définis auxquels participent directement les conséquences malheureuses — qui ne sont involontaires qu’en apparence.

Si on osait encore, en 2020, se fier à Hegel, on pourrait, la tête haute, affirmer ceci : l’histoire ne connaît pas d’accident, et le hasard n’est jamais que l’explication de ceux qui n’arrivent pas à saisir les déterminations réelles des phénomènes. On pourrait donc reprendre les observations décrites ci-haut, et les réinterpréter sous cet axe d’analyse. Normalement, une explication rationnelle pleinement opérationnelle devrait arriver à franchir les dos d’âne que sont le ressenti de l’absurdité brute et du non-sens radical, et nous mener sans autres heurts sur le chemin des déterminations effectives de la réalité.

Le faux : un moment du vrai

Mais avant — question de pousser un peu plus loin notre interprétation de l’actuelle crise — montrons que même le mensonge, lorsque rationnellement interprété, nous permet de préciser notre saisie de la vérité. C’est en dernière instance ce mensonge lui-même qui nous permettra de boucler la boucle, de compléter notre incursions au cœur des déterminations du phénomène et, pour ainsi dire, de poser le sceau de la justesse sur l’interprétation rationnelle que nous ferons du scénario observé, en fournissant ni plus ni moins la preuve de la validité de cette interprétation. Car on ne ment (et on ne censure) jamais par hasard. On ment (et on censure) pour cacher une vérité précise : et c’est précisément celle-ci qui nous intéresse !

La calomnie des médias

Car s’il y a bien un phénomène absolument horripilant, c’est la progression hallucinante du niveau de la mauvaise foi dans des publications et des médias qui nous inspiraient encore, il n’y a pas très longtemps, un minimum de confiance. Jusqu’ici, il était couramment reconnu que les journalistes des grands médias se contentaient de mentir par omission pour conserver leur emploi; force nous est de reconnaître qu’ils sont obligés aujourd’hui de recourir carrément à la calomnie et à la diffamation pour couvrir leurs pistes : pris dans une boucle de rétroaction positive pour masquer leurs demis-mensonges précédents, ils mentent désormais sans le moindre détour — passant maintenant du consentement tacite à la prostitution morale intégrale.

Les accusations faites envers ceux qui menacent de révéler l’absurdité totale des mesures drastiques appliquées par l’État — et par ricochet les réseaux de complaisance de l’appareil médiatique — et les raisons qu’on invoque pour justifier qu’on bannisse ces intervenants des médias sociaux et des plateformes de diffusion, ces accusations et justifications sont tellement déraisonnables que c’en serait simplement loufoque, si ce n’était du degré de létalité auquel portent de telles diffamations. Les médias appellent ni plus ni moins au totalitarisme de l’opinion et à son poliçage par la violence de la bien-pensance civique. C’est ce qu’entendait Orwell avec « l’ignorance c’est la force » : ce sont les gens convaincus de détenir la vérité qui refuseront de la voir et écraseront eux-mêmes — avec une violence absolue — ceux qui tenteront de la leur révéler.

Ici plus que jamais, l’apparente bouffonnerie d’un tel comportement devrait être, à l’esprit rationnel, un indicateur de raisons souterraines précises mais invisibles à l’oeil nu, organe qui ne perçoit que l’aspect immédiat, phénoménal des choses. Et c’est, de toutes les absurdités ayant cours, celui qui est le plus intéressant, parce qu’il permet de mettre le doigt sur la nature exacte de ce qui se passe en réalité, comme nous le verrons si j’arrive à conclure ce texte.

Photo : Ryoji Iwata

« La pire crise sanitaire de tout l’étang ! »

COCO, catastrophe planétaire 5 étoiles, destination collective de rêve de tous les hypocrites, des crédules et des lâches. Regardez-les se tortiller et s’émouvoir devant la tragédie, c’en est presque touchant.

Et d’autant élevée la posture morale sur laquelle ils se hissent que vertigineusement minables sont leurs motivations.

Pour tous les mous et les pleutres qui ne comprennent jamais rien, les uns parce qu’ils n’ont jamais essayé, les autres parce que ça ne les intéresse pas, et tous les autres qui passent leur vie à se défiler devant la responsabilité des conséquences de leur médiocrité, cette mise en scène tragi-comique, ce théâtre sanitaire est une véritable manne qui tombe du ciel. C’est tout ce qu’il y a de plus mauvais, c’est la lie entière de l’humanité qui y trouve, simultanément pour une fois, son compte : c’est le Klondike des opportunistes, des nonos et des pleutres, la panacée à la fois des élites grassement payées à rien faire, des parasites et des éberlués, des lâches du cerveau.

Qui bono? Toute la merde du monde : les fonds d’investissement automatique, les gouvernements de l’incompétence systémique, les médias obsolètes, et tous les clubs de mangeux de marde que sont les Zorganimses Zinternationaux. D’une part. Toute cette belle bande de winners étant posée sur l’immense tas de merde de serviles citoyens satisfait de sa parfaite passivité, gavé de sa complète incapacité à penser par soi-même, bourré quotidiennement de la plus onctueuse bullshit : cette plus que jamais galopante majorité de sous-êtres programmés qui font comme on leur dit de faire, qui votent comme on leur dit de voter, qui mangent ce qu’on leur dit de manger, qui regardent ce qu’on leur dit de regarder, qui croient comme on leur dit de croire et qui pensent jouir en regardant de la merde sur Netflix, en achetant de la merde sur Amazon, en bouffant de la merde au McDo et en se crossant devant Pornhub. Tout ce petit monde-là s’est jamais cru autant jouir de son absence de vie.

Et c’est ça qu’on nous présente comme le modèle de l’« homme nouveau », l’humain deux-point-zéro, le prototype du « new normal ». Yeah, right. Kant, Hegel, Nietzsche, que reste-t-il de vous ?

Après l’effondrement

« Prôner la suppression de l’humanité comme réalisation de la liberté humaine — ce que font, par des voies différentes, aussi bien certains penseurs radicaux pour qui le mode de vie des australopithèques représente l’avenir du genre humain, que les prophètes hallucinés du cyborg, cet hybride homme-machine, ou encore ceux qui prétendent remodeler l’humanité en bidouillant son génôme –, c’est toujours, en fin de compte, vouloir réaliser le même rêve : remplacer l’individu humain tel que nous le connaissons, gênant et maladroit, avec son intolérable lot d’imperfections, par quelque chose de nouveau et de meilleur, ce qui serait en effet la confirmation, tant attendue, de l’idéologie du progrès. Mais toutes ces fuites en avant — ou en arrière, ce qui revient au même — ne prouvent qu’une seul chose : le désarroi, voire le délabrement intellectuel de leurs partisans.

« Ceux qui annoncent, pour s’en réjouir ou pour s’en effrayer, un effondrement à venir de la civilisation se trompent : il a commencé depuis longtemps, et il n’est pas excessif de dire que nous nous trouvons aujourd’hui après l’effondrement. »

Jean-Claude Mandosio, Après l’effondrement. Notes sur l’utopie néotechnologique, Encyclopédie des nuisances, Paris (2000), p. 14
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Répression comparée : Québec vs. France

En réponse à un commentaire sur la vidéo YouTube du précédent billet.


Merci Amis de cœur et frères du Québec! Chez nous en France, les casqués nous matraquent et nous allument avec leurs LBD.
http://lemurjaune.fr/

AAA

Oui, la répression en France est particulièrement intense. Le contexte ici est très différent. Le Canada ne fait pas partie de l’UE et la domination idéologique est beaucoup moins implantée, moins unilatérale qu’en UE, en partie à cause de l’instabilité politique actuelle aux USA, nos voisins immédiats ; le vent peut tourner à tout moment…

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Maudite belle dissidence !

Marche de Québec 23 août 2020 : les dangereux complotistes DÉMASQUÉS !

Voyez par vous-même qui sont les dangereux complotistes du Québec ! Des milliers de SOURIRES ont déambulé aujourd’hui sur la Grande Allée en direction de l’Assemblée nationale de Québec pour manifester contre les mesures sanitaires (nettement démesurées) que le gouvernement provincial veut imposer aux enfants dans les écoles à la rentrée d’automne.

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