Répression comparée : Québec vs. France

En réponse à un commentaire sur la vidéo YouTube du précédent billet.


Merci Amis de cœur et frères du Québec! Chez nous en France, les casqués nous matraquent et nous allument avec leurs LBD.
http://lemurjaune.fr/

AAA

Oui, la répression en France est particulièrement intense. Le contexte ici est très différent. Le Canada ne fait pas partie de l’UE et la domination idéologique est beaucoup moins implantée, moins unilatérale qu’en UE, en partie à cause de l’instabilité politique actuelle aux USA, nos voisins immédiats ; le vent peut tourner à tout moment…

Aussi, on a toujours eu historiquement 10-15 ans de retard sur le mouvement général de dégradation sociale par rapport à l’Europe, plus densément peuplée et soumise aux contrôles plus stricts de l’État (identité, liberté de circulation, système bancaire, fiscalité…). Ajoutons qu’il existe encore au Québec (heureusement) une base assez réfractaire (jusqu’ici dormante), encore dotée d’un peu de fierté, de conviction et d’un certain courage ; mais aussi, en contrepartie, une frange privilégiée et/ou subventionnée, radicalement « collabo » de l’État, frange qui détient la mainmise sur la superstructure idéologique (politique, culture, médias) — c’est notre double héritage antinomique de deux siècles de colonialisme économique britannique.

Les policiers de terrain sont pour l’instant assez sympathiques au mouvement, mais pour combien de temps ? Le gouvernement accélère actuellement les démarches pour les remplacer progressivement par des agences privées, des procédures de contrôle automatisées, drones, etc. (faut voir ce qui se passe en ce moment dans les villes démocrates : New York, Minneapolis, Chicago, Portland, San Francisco, depuis la pseudo-revendication « Defund the Police » orchestrée par BLM — au service de qui ?…). Quand la résistance deviendra un réel problème, on fera comme en France : on ré-affectera les policiers locaux trop sympathiques ailleurs, et on fera venir la gendarmerie anglophone (GRC) pour taper dans le tas et gazer à souhait, et bien faire peur aux Québécois lambda. Donc, pour l’instant, on espère simplement profiter du momentum pour faire passer le message d’une masse en éveil chez ceux qui somnolent encore. Le seuil de basculement sera déterminant pour la suite de la longue période de résistance qu’on s’apprête à vivre. Une répression trop forte, trop vite, pourrait coûter cher au pouvoir, faire bondir la dissidence en lui donnant raison avant d’avoir les moyens de la contenir.

En France (et en UE), le pouvoir n’a pas la même marge de manoeuvre : c’est maintenant ou jamais que les peuples d’Europe, avec leurs cultures enracinées (l’ennemi #1 des mondialistes), doivent être neutralisés. La seule Europe compatible avec les plans mondialistes (quels qu’ils soient : unipolaires ou multipolaires), c’est une Europe entièrement diluée culturellement, économiquement contenue et vassalisée aux intérêts des grands fonds d’investissement (d’où l’énorme pression migratoire, d’une mesure géostratégiquement tout simplement impossible ici).

Bref, ici comme aux USA et en France, mais surtout aux USA et en France, c’est le temps de s’éveiller. Ou jamais. Tant mieux si le petit exemple québécois inspire les Français à continuer la lutte de plus belle, à ne pas abdiquer, à garder courage et à tenir bon.

Published by Nicolas

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