Catégorie : Rétroactif (page 1 of 3)

Vieux textes. La date correspond à la date de rédaction.

« La pire crise sanitaire de tout l’étang ! »

COCO, catastrophe planétaire 5 étoiles, destination collective de rêve de tous les hypocrites, des crédules et des lâches. Regardez-les se tortiller et s’émouvoir devant la tragédie, c’en est presque touchant.

Et d’autant élevée la posture morale sur laquelle ils se hissent que vertigineusement minables sont leurs motivations.

Pour tous les mous et les pleutres qui ne comprennent jamais rien, les uns parce qu’ils n’ont jamais essayé, les autres parce que ça ne les intéresse pas, et tous les autres qui passent leur vie à se défiler devant la responsabilité des conséquences de leur médiocrité, cette mise en scène tragi-comique, ce théâtre sanitaire est une véritable manne qui tombe du ciel. C’est tout ce qu’il y a de plus mauvais, c’est la lie entière de l’humanité qui y trouve, simultanément pour une fois, son compte : c’est le Klondike des opportunistes, des nonos et des pleutres, la panacée à la fois des élites grassement payées à rien faire, des parasites et des éberlués, des lâches du cerveau.

Qui bono? Toute la merde du monde : les fonds d’investissement automatique, les gouvernements de l’incompétence systémique, les médias obsolètes, et tous les clubs de mangeux de marde que sont les Zorganimses Zinternationaux. D’une part. Toute cette belle bande de winners étant posée sur l’immense tas de merde de serviles citoyens satisfait de sa parfaite passivité, gavé de sa complète incapacité à penser par soi-même, bourré quotidiennement de la plus onctueuse bullshit : cette plus que jamais galopante majorité de sous-êtres programmés qui font comme on leur dit de faire, qui votent comme on leur dit de voter, qui mangent ce qu’on leur dit de manger, qui regardent ce qu’on leur dit de regarder, qui croient comme on leur dit de croire et qui pensent jouir en regardant de la merde sur Netflix, en achetant de la merde sur Amazon, en bouffant de la merde au McDo et en se crossant devant Pornhub. Tout ce petit monde-là s’est jamais cru autant jouir de son absence de vie.

Et c’est ça qu’on nous présente comme le modèle de l’« homme nouveau », l’humain deux-point-zéro, le prototype du « new normal ». Yeah, right. Kant, Hegel, Nietzsche, que reste-t-il de vous ?

Pourquoi Ubuntu n’est pas « entièrement libre » (et pourquoi ça importe)

« Ubuntu a des dépôts spécifiques pour les logiciels non libres. De plus, Canonical fait la promotion de logiciels non libres sous le nom d’Ubuntu dans certains de ses canaux de distribution. Ubuntu propose l’option d’installer uniquement des paquets libres, ce qui signifie qu’elle propose également l’option d’installer des paquets non libres. De plus, la version du noyau Linux présente dans Ubuntu contient des blobs de micrologiciel. »

https://www.gnu.org/distros/common-distros.fr.html#Ubuntu

La distribution Ubuntu est de fait une collection de logiciels, parmi lesquels une grande part répond à la définition de logiciel libre. Mais elle inclut et facilite également le recours à des éléments logiciels non-libres, notamment :

  • Des blobs binaires (« micrologiciels » : séquences d’instructions pré-compilées) peuvent être inclus directement dans le noyau Linux. Ceux-ci concernent généralement la prise en charge de périphériques matériels (comme les cartes vidéo). Ces éléments logiciels ne sont ni libres, ni même open source dans certains cas (le code source n’est pas disponible).
  • Différents codecs (bibliothèques d’encodage/décodage de médias numériques) propriétaires peuvent également être facilement installés. Dans certains cas, si le code source de ces codecs est effectivement ouvert, il est soit lié à des licences d’utilisation propriétaires restrictives, soit leur utilisation peut carrément être une violation explicite de brevets commerciaux.
  • Ubuntu facilite l’installation d’autres logiciels propriétaires dont la licence n’est pas strictement libre.

Pourquoi ça importe ?

En décrivant le Forum Ubuntu en français de Québec Web carrément avec « Ubuntu est un système d’exploitation entièrement libre », je reproduisais sans m’en douter une confusion assez commune concernant ce qu’est le logiciel libre — au sens strict du terme. Concernant la différence entre logiciel libre et open source et pourquoi cela est important, référons-nous à l’excellent article du fondateur de la Free Software Foundation, Richard Stallman : En quoi l’open source perd de vue l’éthique du logiciel libre.

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La politique est une arme légère

La politique est une arme légère.

Cesse d’être opérante le jour de l’élection, ce moment où la foule abdique de son pouvoir au fétiche du nombre.

Qui sera en charge de reconduire l’injustice et le mensonge en mon nom ?

L’absurde, le faux et le réel

Texte inachevé.

Voici quelques exemples de non-sens apparents :

  1. Les impôts, ou le suicide de l’État : l’État dépend de ses revenus fiscaux pour fonctionner. C’est la classe moyenne, c’est à dire les employés rémunérés, les travailleurs indépendants et surtout les petites et moyennes entreprises qui fournissent la part du lion des impôts sur lesquels subsiste l’État. Or, les mesures drastiques mises en place avec le théâtre du COVID-19 sapent surtout et précisément dans les capacités économiques de la classe moyenne, la base des revenus de l’État.
  2. La dette : d’un tempérament naturellement grippe-sou quand il est question de programmes sociaux (des années de démarches politiques et de pressions civiques peinent généralement ne serait-ce qu’à maintenir le moindre financement de ces programmes), l’État prend soudainement les devants pour compenser — et pour plusieurs, bien au-delà — la perte de revenus des travailleurs mis au chômage forcé par les mesures de confinement. Tout ça au prix d’un endettement public d’échelle comparable à celui qu’entraînèrent, réparties sur plusieurs années, les mesures de Quantitative Easing qui succédèrent à la crise dite des subprimes de 2008.
  3. Prolongation « absurde » du blocage de l’économie : l’État, docilement défendu par ses chiens de garde que sont visiblement devenus ses nouveaux complices les médias conventionnels, exagère notablement les risques sanitaires — d’une manière frisant le burlesque — pour justifier de faire perdurer le confinement et les mesures de désagrégation des rapports sociaux.
L’absurde : un indicateur de raisons plus profondes

Ce qui nous paraît au premier abord parfaitement absurde est nécessairement le signe de raisons plus profondes qu’on ne perçoit pas encore, mais qui participent en réalité d’un logique implacable. Les causes et leurs conséquences logiques que font apparaître la simple analyse causale sont bien souvent de plus ou moins habiles déguisements d’alibis pour atteindre des objectifs plus profonds. Pour formuler autrement, et par souci de clarté : ce qui nous apparaît comme des causes accidentelles ne sont en fait que des alibis mis en scène pour atteindre des objectifs définis auxquels participent directement les conséquences malheureuses — qui ne sont involontaires qu’en apparence.

Si on osait encore, en 2020, se fier à Hegel, on pourrait, la tête haute, affirmer ceci : l’histoire ne connaît pas d’accident, et le hasard n’est jamais que l’explication de ceux qui n’arrivent pas à saisir les déterminations réelles des phénomènes. On pourrait donc reprendre les observations décrites ci-haut, et les réinterpréter sous cet axe d’analyse. Normalement, une explication rationnelle pleinement opérationnelle devrait arriver à franchir les dos d’âne que sont le ressenti de l’absurdité brute et du non-sens radical, et nous mener sans autres heurts sur le chemin des déterminations effectives de la réalité.

Le faux : un moment du vrai

Mais avant — question de pousser un peu plus loin notre interprétation de l’actuelle crise — montrons que même le mensonge, lorsque rationnellement interprété, nous permet de préciser notre saisie de la vérité. C’est en dernière instance ce mensonge lui-même qui nous permettra de boucler la boucle, de compléter notre incursions au cœur des déterminations du phénomène et, pour ainsi dire, de poser le sceau de la justesse sur l’interprétation rationnelle que nous ferons du scénario observé, en fournissant ni plus ni moins la preuve de la validité de cette interprétation. Car on ne ment (et on ne censure) jamais par hasard. On ment (et on censure) pour cacher une vérité précise : et c’est précisément celle-ci qui nous intéresse !

La calomnie des médias

Car s’il y a bien un phénomène absolument horripilant, c’est la progression hallucinante du niveau de la mauvaise foi dans des publications et des médias qui nous inspiraient encore, il n’y a pas très longtemps, un minimum de confiance. Jusqu’ici, il était couramment reconnu que les journalistes des grands médias se contentaient de mentir par omission pour conserver leur emploi; force nous est de reconnaître qu’ils sont obligés aujourd’hui de recourir carrément à la calomnie et à la diffamation pour couvrir leurs pistes : pris dans une boucle de rétroaction positive pour masquer leurs demis-mensonges précédents, ils mentent désormais sans le moindre détour — passant maintenant du consentement tacite à la prostitution morale intégrale.

Les accusations faites envers ceux qui menacent de révéler l’absurdité totale des mesures drastiques appliquées par l’État — et par ricochet les réseaux de complaisance de l’appareil médiatique — et les raisons qu’on invoque pour justifier qu’on bannisse ces intervenants des médias sociaux et des plateformes de diffusion, ces accusations et justifications sont tellement déraisonnables que c’en serait simplement loufoque, si ce n’était du degré de létalité auquel portent de telles diffamations. Les médias appellent ni plus ni moins au totalitarisme de l’opinion et à son poliçage par la violence de la bien-pensance civique. C’est ce qu’entendait Orwell avec « l’ignorance c’est la force » : ce sont les gens convaincus de détenir la vérité qui refuseront de la voir et écraseront eux-mêmes — avec une violence absolue — ceux qui tenteront de la leur révéler.

Ici plus que jamais, l’apparente bouffonnerie d’un tel comportement devrait être, à l’esprit rationnel, un indicateur de raisons souterraines précises mais invisibles à l’oeil nu, organe qui ne perçoit que l’aspect immédiat, phénoménal des choses. Et c’est, de toutes les absurdités ayant cours, celui qui est le plus intéressant, parce qu’il permet de mettre le doigt sur la nature exacte de ce qui se passe en réalité, comme nous le verrons si j’arrive à conclure ce texte.

Photo : Ryoji Iwata

Apprendre à marcher dans le réel

Et si j’essayais de résumer ma perception de mon propre découragement ? Je crois, quand on regarde l’état du monde, que le découragement est inévitable ; manifestement, il se terre à chaque recoin de réalité qui accède à ta conscience ; en fait, la somme de détresse du monde ne pourrait être supportable à nul mortel — du moins, pas tout d’un coup. Or, nous ne sommes pas seuls, heureusement, et probablement que s’il était partagé en parts égales, le désespoir mondial serait quotidiennement tolérable, étant donné justement la perspective d’un tel partage, ie. de l’empathie envers son prochain que ce partage impliquerait. Ce n’est donc pas la haine (manifestation ultime, en dernière instance, de tout parti-pris idéologique), mais l’amour qui peut transformer le monde de sorte à rendre celui-ci habitable, de sorte à transformer définitivement le désespoir en espoir.

Je poursuis ma litanie sur le désespoir : tu te sens parfois « à terre », tu « touches le fond », tu sens « tout le poids de ton existence » ? Bravo, tu apprends à marcher dans le réel. Continue d’avancer, raffermis ta marche, et ça deviendra comme une seconde nature. Les psychanalystes du système voudraient que tu continues de « flotter », sans jamais poser un pied devant l’autre, et t’affublent d’épithètes tels que « dépressif », « bipolaire ». Mais en fait t’es juste un pauvre bougre qui prend conscience de la détresse du monde, mais si tu t’acharnes à continuer, tu ne peux pas imaginer jusqu’où tu peux aller. Alors continue, encaisse et avance sans broncher.

Y’a beaucoup de trucs qui vont être révélés progressivement ; ceux qui s’obstinent à croire que tout le monde il est gentil risquent de pogner un sacrée débarque. En ce sens, je considère que la somme cumulée de mes désespoirs constitue ma longueur d’avance sur ce qu’ils s’apprêtent à recevoir d’un coup dans la pêche. Pas sûr que moi-même j’y survivrais.

Extrait d’un clavardage avec un bon ami.

Worldwide Demonstration Québec — 15 mai 2021

J’ai participé à la manif mondiale du 15 mai (« Worldwide Demonstration »). À Québec, on était à peu près 25 personnes ! Et à peu près autant de policiers mobilisés pour « notre sécurité ». Heureusement que j’ai eu l’idée de faire une photo de groupe, question qu’on ait au moins l’air de quelque chose.

Sous l’arbre, y’avait un dude avec un porte-voix qui s’est mis à faire des speechs de gauchiste et à invectiver les policiers. J’ai failli sacrer mon camp, tellement ça m’énervait. Puis je me suis dit : si t’as quelque chose de plus intelligent que lui à dire, pourquoi tu y vas pas ? C’est ce que j’ai fait. J’ai attendu l’occasion, puis je lui ai dit, hey dude, j’aimerais ça dire un truc sur la loi sur la santé publique. Il m’a éventuellement passé son haut-parleur. Comme j’avais parlé de la séparation des pouvoirs et de l’application de la LSP, il s’adonnait qu’une militante avait le texte de la loi avec elle, elle est venu me demander de lui montrer l’article auquel j’avais fait référence (concernant l’application des mesures d’urgence) et j’ai pu reprendre le micro et les lire, déclarer les mesures d’urgences illégales et rappeler aux policiers que « nul n’est censé ignorer la loi ! ». Finalement, j’ai fait 3-4 speechs, on se relayait, j’ai en quelque sorte ramené le discours sur du concret, le dude disait déjà des choses un peu moins insipides dans ses interventions…

J’ai diffusé tout ça sur Telegram pour que Momo puisse entendre, mais j’ai oublié de partir l’enregistrement… dommage, ça aurait pu servir…

QUÉBEXIT !

FUCK IT
MOÉ CH’PU LÀ
TU M’AS PERDU
J’AI QUITTÉ LE RANG

J’QUÉBEXIT
CHERCHE-MOÉ PAS
CHU RENDU
MAVERICK ERRANT

FUCK OFF
TU M’AS TOUT PRIS
TU M’AS PIQUÉ
MON A.D.N.

TOUTES MES PROCHES
PIS MES AMIS
TRANSFORMÉS
EN O.G.M.

FUCK ALL
MOÉ J’DÉCÂLISSE
C’EST PU MA PLACE
J’AI EU MA DOSE

ÇA CRAWLE
ÇA RAMPE, ÇA GLISSE
ÇA FAIT LIMACE
ÇA FAIT LA POSE

FUCK YOU
TOÉ PIS TA CLIQUE
LES DENTS BLANCHES
LA TÊTE DANS L’CUL

LES CERVEAUX MOUS
LES NÉVRALGIQUES
LES BEAUX DIMANCHES
ON Y CROIT PU

BULLSHIT
LES GARNEMENTS
LES MÉDIAS
DE QUI ? THE WHO ?

J’QUÉBEXIT
VOUS ÊTES DÉMENTS
VOUS ÊTES PU LÀ
VOUS ÊTES TOUTES FOUS

FUCKED UP
MOÉ J’DÉCRÈTE
POUR DE VRAI
L’ÉTAT D’URGENCE

ALLEZ HOP !
FAUT QU’ÇA PÈTE
POUR DE VRAI
J’PENSE


Photo : Manki Kim  (Unsplash)

Il est temps de sortir.

I’m out. Mais tout seul, je ne suis qu’un maverick errant.

Il faut donc non seulement sortir de cette prison mentale des événements médiatiques de l’actualité fictive, mais sortir dehors pour rallier le peuple à une échappée politique et économique, à une sortie consentie et acharnée de ce nouvel ordre totalitaire imposé du sommet de la hiérarchie pyramidale de la corruption humaine.

Lançons le Québexit, et galvanisons ses adhérents en les fédérant à toutes les initiatives de la sorte qui visent à libérer les humains de l’emprise du diktat mondialiste.

Une simple question

Personnellement, crois-tu (ou as-tu l’impression) que de continuer à vivre nos vies individuellement suffira à ce que les choses entrent éventuellement plus ou moins dans l’ordre, ou as-tu tendance à penser qu’un dépassement collectif, qu’un effort concerté sera nécessaire pour éviter le pire ?

Faut juste mettre une chose au clair

Faut juste mettre une chose au clair
Les hôpitaux, les routes, les écoles, les services publics, l’aqueduc, l’électricité
C’est pas quelque chose qui nous est donné contre impôts
C’est quelque chose qu’on a construit, mis sur pied, développé et entretenu au travers des années, au travers des siècles
C’est à nous, ça nous appartient collectivement
Les entreprises, les industries, la production nationale est le fruit du travail du peuple
Elles aussi, en fait, nous appartiennent
Et l’argent, les banques ?
Que vaudrait leur argent si on n’était pas là, à produire sans relâche de la valeur ?

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