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Textes publiés plusieurs jours après leur rédaction.

Mots d’ordre politiques

Depuis des décennies, les intérêts privés ont ciblé les positions-clés de décision dans toutes les sphères de la gouvernance et y ont tranquillement placé leurs pions. La dératisation des institutions ne se fera pas par décret. Même si le seul parti crédible faisant preuve de réalisme prenait le pouvoir en octobre, ça ne changerait pas grand chose à la structure de l’État, qui est gangrené de la tête aux pieds.

Indépendamment de la seule politique partitaire, une part significative de la société civile devra être mobilisée sur les enjeux de société pour faire contrepoids à l’idéologie dominante façonnée par le cartel mondialiste.

Toute solution politique envisageable passe par une masse critique de citoyens informés qui comprennent les enjeux et disposent d’une certaine traction sur l’organisation et la mobilisation de la société civile.

Toutes choses qui devront être développées par l’émergence d’alternatives au sein de la société civile elle-même — malgré et contre l’État :

1. Reconstituer un 4e pouvoir

Il faut d’une part développer les canaux d’information alternatifs de sorte à assurer une production et une distribution ininterrompues de contenus, de réflexions, d’analyses et de discussions libres de toutes contraintes.

2. Développer de nouvelles pratiques économiques

Au plan économique, il faut développer par la base des initiatives, des réseaux, des coopérations et des alliances pour coordonner des pratiques de production et d’échange qui favorisent l’autonomie locale et la résilience économique face aux diktats centralistes de l’économie globalisée, en soutenant les travailleurs indépendants, les petites entreprises et les initiatives locales.

Ensuite seulement peut-on s’attaquer aux questions sociales (particulièrement celles de la santé et de l’éducation) et envisager la refonte de ces institutions dont le contrôle a été entièrement délégué à l’État — avant que celui-ci ne menace de passer celles-ci dans les mains avides de ses copains du secteur financier privé.

Bien sûr, il faudra investir le champ de bataille politique, mais sans un soutien massif d’une population éduquée et solidement mobilisée sur ces enjeux essentiels, les candidats élus laissés à eux-mêmes — même avec les meilleures intentions du monde, doublées d’un courage d’acier et d’un indéfectible sens de l’honneur — seraient broyés par l’impitoyable rouleau compresseur idéologique de la machine politique.

La Vingt-Cinquième Heure (épisode zéro) – 12 avril 2022

Il est minuit une : nous sommes dans la Vingt-cinquième Heure !

Le plus difficile, ce n’est pas d’avoir quelque chose à dire, mais de savoir par où commencer ! Il y a tant à dire, tant à faire !

Allez, bon, je me lance !

  • Les conditions mises en place pour le contrôle des esprits
  • C’est souvent quand il est déjà trop tard qu’on réalise ce qu’il y a à faire
  • Est-ce qu’on décide de prendre en main notre destinée, ou on se laisse prendre en main par l’État au service du capital ?
  • Pour embrasser la vastitude du Monde, il faudra beaucoup de monde
  • Bonus : petite envolée gratuite sur le spectacle médiatique pandémique
  • Le logiciel libre pour libérer l’information ?
  • Le rayon GAMMA de la mort
  • Vivre la vie vraie : seul possible possible
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Un appel à la dissidence critique

Il convient maintenant de se recentrer et de se concentrer sur ce qui doit impérativement être fait. Si au plan stratégique, le terrain de la lutte de classe présente toujours, déjà du temps de Marx et Engels, la nécessité d’une réadaptation constante ; et s’il est vrai que la réalité de la lutte de classe aujourd’hui a un visage entièrement différent qu’aux siècles précédents, il n’en demeure pas moins que la base théorique ne fait que confirmer, à chaque retournement, à chaque événement, à chaque crise, son adéquation avec les faits.

Nous vivons en 2020 le début d’une crise majeure à l’échelle mondiale d’une ampleur jamais connue par le passé. Cette crise a à bien des égards dans ses développements un caractère spécifique, une originalité propre. Mais elle ne surgit pas de nulle part, et les outils théoriques permettant une analyse et une compréhension juste de ses déterminations nous sont connus depuis déjà longtemps.

Il faut donc, plus que jamais en cette époque de révolution qui s’amorce, continuer à creuser pour comprendre ce qui se passe réellement, en quoi spécifiquement la situation de la lutte de classe diffère d’avec ce qu’elle fut dans le passé, quels outils théoriques nous permettent d’y arriver, et quelles sont les limites théoriques qu’il convient de dépasser pour parfaire cette compréhension. Et, du même mouvement, dans la pratique, établir ce qui doit être fait en général, comment cela peut être accompli et à quels niveaux il faut concentrer l’action.

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Résister (en trois temps)

1. Un choix à faire (POSITION)

DICTATURE ? Est-ce qu’on veut vivre dans un monde qui sacrifie les vieux pis qui puce les enfants ?

SOUMISSION ? Posez-vous la question, parce qu’elle va être importante dans les mois qui viennent.

2. Subir les attaques (NÉGATION)

PROPAGANDE ! On se fait traiter de conspirationnistes, de complotistes, de théoriciens du complot. Ça – vous irez le vérifier – c’est une vieille technique de propagande pour éliminer d’emblée les gens qui ne croient pas à la version officielle et qui poseraient trop de questions, pour s’assurer d’écarter ces gens-là du débat public.

MARGINALISATION. On veut nous marginaliser à tout prix parce qu’il y a des questions qu’on ne peut pas poser.

3. Critique radicale (DÉPASSEMENT)

PIÈGE TENDU. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là. La dernière chose qu’il faut faire, c’est d’attendre des réponses du gouvernement à ces questions auxquelles il ne peut pas répondre.

RACINE DU MAL. N’attendez pas la vérité du gouvernement. Il n’est pas là pour ça. On l’a mis là pour gérer le système. Et c’est tout le système qui est basé sur le mensonge. Ne demandez pas au gouvernement, aux médias dominants, aux agences de presse, aux banques, aux agences de cotation, aux fonds d’investissement ou aux agences internationales de vous donner la vérité : ce serait leur demander de se nier eux-mêmes.

Denise Bombardier

« Je te considère comme un illuminé parce que je me refuse ne serait-ce qu’à envisager l’idée que le pouvoir puisse être aussi pourri que tu sembles prétendre » ne constitue pas un argument, Denise Bombardier.

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La disparition, ou l’angoisse du monde

La vraie angoisse du monde, à l’heure actuelle, ne se situe pas, quand il est question d’avoir ou de n’avoir pas, d’être ou de ne pas être, de posséder ou ne de pas posséder, de vivre ou de ne pas vivre, au moment de l’apparition ; le moment de l’angoisse n’est pas celui de l’obtention, de l’accession, de l’acquisition, de la naissance à une réalité, de la création – tout cela est en quelque sorte célébré au grand jour, félicité, facilité. Même le manque, état qui précède l’apparition de la chose ou de l’état, est en fait un moment d’anticipation, de tension positive vers l’objectif ; c’est même, précisément, le moteur de toute l’activité sociale, la base de tout processus de valorisation.

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Il faut parler d’émancipation

Dans le texte précédent («Faire témoignage de résistance»), j’essayais d’articuler les implications dialectiques de l’antagonisme soumission-résistance. C’est sûr qu’en partant du niveau de développement actuel (apparent) de la conscience au sein du public, ça n’annonce rien de réjouissant. Je ne suis pas certain que ce soit la manière la plus efficace de passer le message ! Je me suis moi-même senti passablement découragé après relecture.

Si on veut s’en sortir, faut faire vibrer la volonté passionnée d’un monde différent. Il faut ouvrir les imaginaires sur les possibilités infinies d’un monde sans argent. Faire comprendre que l’homme est assez grand et qu’il peut se faire confiance. Désigner l’imposture, certes, mais surtout pour aperçevoir le potentiel humain auquel elle barre la route.

Il faut parler d’émancipation. Aider l’émancipation à jaillir dans les esprits, les coeurs, les corps. Pour renverser toutes les aliénations, il faut déjà commencer à s’émanciper. Ce monde possible, nécessaire, il faut déjà le construire, le mettre en mouvement.

Quand on fait dans la com’, il y a, veut, veut pas, une posture à prendre. On peut rester honnête assis, couché ou debout. L’essentiel est d’être honnête. Mais c’est décisif de se tenir debout.

Voyons maintenant pourquoi nous changerons le monde.

N’OUBLIEZ PAS VOS RÊVES

Rêves d’amour, d’amitié, de famille et d’abondance.

Laissez tomber les aquisitions et les nouveaux plans hypothécaires. Il faut revoir à la baisse toutes les mainmises et les servitudes du propriétariat. On ne passera pas dans l’avenir en traînant le fardeau de ce que l’on croit posséder sans le partager.

Ce qui fera la différence, ce n’est pas ce que nous avons. Ce qui fera la différence, c’est ce que nous sommes.

Écartèlement mental général

Rapport au monde
⮩ Internaliser (comprendre)Rétroaction !
(action au monde)
? c’est ici que ça se passe pas !
⮩ Concrétiser (agir)

Le rapport au monde est un rapport social.

Il y a quelque chose à comprendre.
Il y a quelque chose à faire.

On vit dans une gigantesque chambre d’écho !

Il faut à tout prix sortir de l’imposture de la représentation.