Catégorie : Rétroactif (page 3 of 3)

Vieux textes. La date correspond à la date de rédaction.

About to Collapse (c’est le printemps !)

Ce qui jusqu’ici semblait marcher, demain ne marchera plus.

Il ne s’agit pas d’organiser la production humaine. Il s’agit de l’émanciper de la banque, du salariat, de l’argent et de l’État.

La Commune s’apprête à ressurgir. Sera-t-elle à nouveau écrasée ? Ici et là : c’est presque certain. Mais ce n’est pas la chose surgie qui nous intéresse, mais son surgissement. Le vibré de la vie vraie, la puissance radicale de l’Éros, insurrection de l’Être contre tous les despotismes appropriatifs et possessifs de l’aliénation de l’Avoir.

Ce qui est à moi est à toi : toi et moi formons communauté. Ce qui nous unit est amour ; ce qui nous fait grandir, c’est la reconnaissance de l’autre, c’est le don de soi, dans la réalisation intégrale de soi, dans son rapport à l’autre, dans son rapport à la nature ; réalisation de sa propre nature.

Progression rampante de la droite ou rétrécissement idéologique de la gauche ?

Loin d’offrir du matériel propre à la réflexion, la gauche sociétale s’enferme dans les principes, la doctrine politique et les dogmes de l’inclusion et de la culpabilisation écologique.

Ainsi, par un effet de polarisation idéologique, en rapetissant son champ d’analyse critique, la gauche renvoie toute bifurcation de la religiosité sociétale qu’elle exige dans le camp de la droite.

Au terme de ce processus d’infantilisation politique, il n’y a rien d’étonnant à ce que la pensée critique s’intéresse aux idées, de plus en plus nombreuses (par simple exclusion per reductio de sa propre absence d’idées), que la gauche antifa écervelée dénonce à grand coups de slogans creux et de passages à tabac comme étant celle d’une droite fascisante.

LA GÔCHE S’EST TUER

Donc, oui : si tout ce qui n’est pas de cette gauche débile, véritable ennemie de classe du prolétariat et véritable alliée du capital, est de droite, alors je suis de droite ; et s’il est bien un caractère de cette « droite rampante » qui soit extrême, c’est la diversité de ses idées en regard de l’asphyxie qui règne dans les cerveaux embrigadés du gauchisme niais de la doctrine totalitaire de l’antifascisme infantile programmé.

La Crue de la vérité (The Tide)

Avant d’admettre des valeurs
Avant d’admettre une morale
Il faut une base objective critique

Ce qui est édifié sur le mensonge
S’effondrera avec la crue de la vérité

Et si nous perdions tout ce qui nous opprime ?

What is worth?
What is good?
Without truth

We raised castles of sand
And the tide is coming

Why not loose all
We don’t need?

AUTOMATED SOVIETS

OCTOBER 2Y, 2006 (ANYWAY, IT’S WEDNESDAY)

DRINKING COFFEE AND SMOKING CIGARETTES
SCREWED TO THE RAY TUBE PROGRAMMING O.S.ES
DIGGING THE ROOTS OF AUTOMATED SOVIETS
COLLECTING IDEAS OF A BETTER PLANET
DEMOCRACY IS WORKIN BUT THE PASSWORD LOST
LIVING IN FLASHES OF MOMENTARY CONSCIOUSNESS
SKETCHING IDEAS FOR A NEW SOCIETY
MARKING THE NAMES OF FOLKS DREAMING AWAKE
ARRANGING THEIR AMBITIONS INTO A COHERENT SET
YEAH DREAMING OF A WORLD WHERE THE PEOPLE ARE FREE
FROM THE DRUNKEN CAPITAL INFINITELY THIRSTY
FROM THE MASS MEDIAS’ MEDIOCRATY

Sticky post

Pandémie : la réalité derrière les apparences

La pandémie et l’incompétence des gouvernements sont bien réels. Mais derrière, se cache la réalité de la plus grande crise financière mondiale de l’histoire. La pandémie est le prétexte, la « raison extérieure » nécessaire pour justifier les mesures qui sont et seront prises, les gouvernements seront les boucs-émissaires qu’on nous demandera de désigner du doigt au moment de porter le blâme de l’effondrement économique inévitable.

Soyez méfiants au plus haut point possible des successeurs « éclairés » à venir qui vous offriront des solutions de relance impliquant votre propre mise en esclavage. Il faut résister mentalement, s’insurger physiquement, se cabrer contre l’ordre planétaire qu’on voudra alors nous imposer de force.

LOIN

[NO DATA]

LOIN
LOIN DE TOI – LOIN DE MOI
LOIN AU-DEDANS
UNE BULLE D’ANNÉES-LUMIÈRE
REMPLIE D’ÉTHER
AU MILIEU, MINUSCULE
MON COEUR QUI BAT
COMME UNE PETITE HORLOGE
LES SECONDES
AUTOUR
EN CERCLES ABSENTS
LES ASTRES COURENT
SE CHERCHENT UN CIEL
OÙ SE POSER
LA NUIT M’ASPIRE
DANS SON SILLAGE
REMPLIT MES POUMONS
LA LUNE REBONDIT
À L’HORIZON

Confinements

Que fais-tu pour les autres ?
en-deçà de l’exploitation.

Moi, Nicolas Binette, #210780, qu’est-ce que j’ai fait pour les autres ?

Et maintenant ?
De quoi s’agit-il ? De qui ?
Jusqu’où peut-on se rabattre de cette société effritée ?

C’est contre elle

et pourtant pour eux

qu’on travaille…

Savoir mordre avec justesse

Mouvement réel, versus immobilité perceptuelle.

L’essentiel n’est pas toujours visible, manifeste.
Essence, substance, apparence.

Y’a un malaise à creuser
Sur le plan de la représentation
Une disjonction
Entre être et paraître
Y’a un moment où on se sent vulnérable
Des moments pas graves
Mais qu’on préfèrerait oublier
Laisser derrière

Quand la sincérité rencontre l’opposition
L’oppression
On se sent ridicule


Ce serait plus simple de ne pas y penser
La méchante critique
Celle qui mord
Et c’est ce qui effraie d’avoir tort :
la morsure qu’on pourrait se prendre.

Mais voilà, pour comprendre le monde, il faut aller au-devant de beaucoup d’incompréhension — à commencer par la sienne propre.
Il y a beaucoup à reconnaître !
Ne faut-il pas commencer par reconnaître soi-même s’être égaré pour enfin se re-connaître en l’autre ?

La vérité n’est pas un parti

Voilà, en définitive, pourquoi on ne peut défendre que ce qu’on a éprouvé soi-même.
Mais il faut se défendre
Surtout contre les idées toutes faites
Et savoir mordre avec justesse

Il faut à la fois avancer d’un pas assuré
Et savoir se remettre en question
Ce n’est pas une démarche facile
Mais nous ne serons pas seuls